J’y repense depuis un bout de temps, et comme le monde médical n’a pas trop envie d’écouter les concerné·e·s là-dessus, je vais m’adresser en attendant au monde profane. C’est-à-dire qu’on a souvent une vision univoque de certaines pratiques qui ont pour résultat de modifier le corps (le « dégrader » et le « blesser », donc, selon le point de vue) et de déclencheur une douleur (qui est normalement, en effet, un signal donné par le système nerveux que oh, quelque chose n’est pas ok, il faut arrêter ça). Je vais parler un peu de ce que peuvent apporter, aux personnes qui le « pratiquent » (sans forcément autant d’engagement conscient !), les pratiques d’automutilation (coupures, brûlures, coups portés à soi-même) ou d’autres pratiques imposant douleurs et excès au corps (privation de nourriture ou de sommeil, effort excessif, abus de drogue ou alcool, etc.). et dans une moindre mesure de pratiques visant ou résultant en une modification corporelle visible (prise/perte excessive de poids, marquage de la peau, tatouage…). Lire la suite »